Avec un peu plus de 100 habitants,
Buoux présente un grand intérêt
dans plus d’un domaine. Un peu à
l’écart de la grand route
Marseille-Apt, et à quelques 7 km
de cette dernière ville, la
commune de Buoux se situe à la
sortie de la Combe de Lourmarin,
englobant le Vallon de l’Ayguebrun
qui draine les eaux résurgentes de
ce flanc nord du grand Luberon. A
ce secteur verdoyant, bordé de
hautes falaises, et qui évoque
parfaitement l’intensité de la vie
préhistorique qui caractérisa ces
lieux, s’oppose le milieu aride du
plateau des Claparèdes. L’actuel
village de Buoux, dans le vallon
de la Loube, se situe entre ces
deux secteurs naturels si
différents.
Le territoire de Buoux est sans
aucun doute l’un des plus riches
de Vaucluse en vestiges
préhistoriques. Dès 50 000 ans
avant notre ère, les hommes
s’installèrent dans les grottes,
pêchant dans les rivières et
chassant sur le plateau des
Claparèdes, où naquit par la suite
l’architecture en pierres
sèches.
L’époque romaine y a laissé des
traces , mais c’est dans le vallon
de l’Ayguebrun , au pied de
l’oppidum sur lequel fut bâti plus
tard le fort de Buoux, que
s’installèrent au Moyen Age les
habitants.
De ce village primitif, avec son
église placée sous le vocable de
St Germain, il il ne subsiste que
quelque 200 tombes rupestres
creusées à même le roc, ainsi
qu’un autel tabulaire placé dans
l’église paroissiale
actuelle.
En effet au cours de la seconde
moitié du XVIIème siècle, la
population qui était réfugiée un
temps sur le plateau du fort,
s’installa à l’écart de l’étroite
vallée, à l’emplacement du présent
village.
De nos jours, Buoux est un petit
village paisible, aux ressources
modestes, mais qui attire beaucoup
de visiteurset, en raison de ses
parois rocheuses, de nombreux
amateurs d’escalades.
Que Voir ?
- dans le village l’église
paroissiale ( XVIIIème siècle) et
son autel paléochrétien du Vème
siècle.
- Au cimetière, Eglise Roamne
Sainte-Marie ( XIIIème siècle) à
nef unique.
- Dans le vallon de l’Ayguebrun,
le Fort de Buoux, citadelle du
vertige constitue le premier site
rupestre de la Provence,
comparable aux châteaux cathares.
Cet important ensemble grandiose
de vestiges défensifs, allongés
sur un socle de falaises abruptes,
reçoit 27 000 visiteurs à l’année
(entrée payante).
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